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Photo du rédacteurChristel Engström

Pourquoi signer en maison de disques et comment faire ?

Dernière mise à jour : 15 nov. 2020

Pourquoi signer en maison de disques ?

Pour commencer, signer un contrat avec un label signifie que vous avez déjà largement avancé dans votre carrière musicale.


En effet, il faut avoir réalisé des chansons originales, avoir de l'expérience ; et une fan base. Sachant que le label va inévitablement aller constater votre popularité (sur les réseaux sociaux, entre autres).

Toutefois, est-il plus judicieux de signer avec un label ou de rester indépendant ? Pourquoi choisir un producteur ? A-t-on toujours autant besoin d'un label de musique aujourd'hui ?


Pourquoi signer en maison de disques et comment faire ?



Être accompagné dès le début de sa carrière par un label ou un producteur


La fausse bonne idée !


Signer un contrat avec un label signifie que vous avez déjà largement avancé dans votre carrière musicale.


En effet, envisager de contacter un label signifie que vous avez déjà votre musique ; qui doit bien sûr être de qualité professionnelle. Pour commencer à démarcher les maisons de disques, il ne suffit pas du tout d’avoir un “profil prometteur”. Il faut avoir réalisé des chansons originales, avoir de l’expérience et une fan base car le label va constater votre popularité (sur les réseaux sociaux entre autres).

En résumé, il faut déjà avoir fait des concerts. Créer vos pages sur les réseaux sociaux. Créer votre site internet. Commencé à monétiser votre projet musical. En fait, il faut tout simplement se mettre à la place du label qui a pour objectif de vendre, pour comprendre qu’il faut qu’ils soient certains que vous puissiez devenir leur gagne-pain.


Trouver un manager permet de déléguer tout ce qui est “administratif” ; et vous permet de vous concentrer sur la création musicale.


En effet, le manager est un intermédiaire entre vous, artiste et les autres professionnels de la musique (salles de concert, radios, producteurs, studios de musique, etc). Aussi, il est chargé de vous conseiller et doit tout faire dans votre intérêt, sachant qu'il est rémunéré à la commission !


Toutefois, est-ce une bonne idée d’avoir un manager ?

En effet, cela signifie que vous n’allez pas démarcher vous-même les professionnels ; et que vous déléguez vos responsabilités et vos tâches. Aussi, le mieux pour vous, n'est-il pas de vous instruire par vous-même. Donc de vous investir à 100 % dans votre projet ? Non pas seulement sur la création même de votre musique, mais bien sur la totalité de votre projet. Ainsi, vous serez certain d’aller dans la direction que vous souhaitez et vous connaîtrez toutes les coulisses du projet musical, ce qui est essentiel pour mieux mûrir en tant qu’artiste.

Dans tous les cas, il faut être très avancé et avoir un projet très intéressant avant d’envisager de démarcher un producteur ou un label. D’ailleurs, c’est souvent quand ces derniers viendront vous démarcher que vous saurez si vous êtes prêts à signer un contrat avec eux. Aussi, même à ce moment-là, avoir un contrat avec un label ne garantit pas forcément votre succès. En effet, les labels signent avec beaucoup d’artistes, qui ne parviennent pas tous à réussir dans la musique.


Rester indépendant, c’est sortir de votre zone de confort pour prendre votre carrière en main


Ainsi, en étant indépendant, l’élément le plus important à retenir est que vous prenez toutes les choses en main.


Cependant, rester indépendant ne veut pas dire que vous allez prendre toutes vos décisions sans l’avis de professionnels. Si vous ne demandez pas conseil autour de vous, il devient vraiment très compliqué de s’améliorer.


La solution idéale ?


Trouver une structure qui accompagne les artistes.

En effet, votre parcours musical est constitué de plusieurs étapes, par lesquelles il faut obligatoirement passer pour que votre musique et votre identité musicale soient impeccables.

Aussi, l'idée est d'abord de se concentrer sur votre musique car elle est le produit que vous allez vendre ; et demande donc beaucoup de réflexion. Donc, il faut que soyez conseillé ! Cependant le gros du travail de réflexion et les choix musicaux doivent être faits par vous-même. Vous êtes d’abord votre propre manager et votre propre label !!!

Le + : CMC Studio vous accompagne de A à Z et de Z à A !

  • Coaching vocal.

  • Composition.

  • Arrangement.

  • Mastering.

  • Prise de voix.

  • Editing.

  • Mixage.

Télé-réalité, le triomphe de l'éphémère musical

Surenchère médiatique, ventes colossales, concurrence écrasée : ces émissions bouleversent le marché du disque.

Aubaine ou catastrophe ? L'arrivée de ces nouveaux prétendants bouleverse l'ensemble du marché ! En effet, la majorité des disques issus des artistes provenant de la TV réalité a dépassé les 500 000 exemplaires, et la lucrative période de fin d'année devrait encore gonfler les ventes. Aussi, ces chanteurs-là ont quelque chose en plus. Une colossale visibilité ! Alors, « Chanteurs Kleenex » ? Une chose est sûre, « ça a provoqué une grande polémique dans le métier », raconte Gildas Lefeuvre, journaliste spécialisé dans l'industrie musicale. D'après le SNEP (Syndicat national des éditeurs phonographiques), les budgets promotion et marketing des maisons de disques ont doublé en sept ans ; et les  Star Academy, Popstars & Compagnie sont parmi les principaux bénéficiaires de cette surenchère. « On n'a pas autant d'argent, donc on ne fait plus le même métier », dit Isidore Brobst, general manager of MUSICAL MELTING POT. Source : Libération. Concurrence inégalée ? Contrats précaires ? Revenus fluctuants ?… Ainsi, face aux difficultés à exister à l’ère des plateformes de streaming, de plus en plus d’artistes choisissent de mener leur barque sans label ni maison de disques, en s’appuyant sur des structures nouvelles. Internet et la musique : les maisons de disques ont fait leur temps Radiohead. Manu Chao. Nine Ich Nails. Saul Williams. Jamiroquai...; ont ceci en commun qu’ils ont quitté leur maison de disques. Ce choix de rupture est aujourd’hui partagé par des milliers d’artistes et devient de moins en moins marginal.  Une mutation aussi longue que chaotique ! En effet, le rôle des maisons de disques s’estompe de jour en jour. Pourquoi ? Elles n’effectuent plus la découverte pas des nouveaux artistes qui se font connaître directement sur le terrain ou sur Internet. Ainsi, internet a permis cette mini  révolution dans la musique qu’est la redécouverte de la promotion des artistes par un modèle purement méritocratique. En effet, via Myspace. Sellaband. Jamendo... ; les artistes « méritants » se font repérer par des mélomanes en mal de matière première.  Aussi, reste la distribution, emblème des maisons de disques, qu’elles font miroiter aux artistes comme le synonyme de la viabilité économique de leur art. Toutefois, là encore le bât blesse ! En effet, un artiste touche environ trente centimes par album vendu. Trois centimes par chanson sur les plateformes en ligne. Alors, quand on compare ces sommes à la récente réussite de Radiohead, le paradoxe devient évident. Ainsi, Radiohead a récemment mis en ligne sur Internet son dernier album en téléchargement libre. Aussi, la participation financière étant laissée à la libre appréciation du visiteur.


Résultat ? 200 000 albums téléchargés. Prix de vente moyen ? Quatre euros. Ainsi, aujourd'hui, les démarches en ce sens se développent de manière exponentielle sur Internet. En effet, le home studio est devenu quelque chose d’abordable pour tous les jeunes groupes sérieux. Par conséquent, le boom de la musique sous licence « creative commons » est en marche ! Téléchargement gratuit, mais pas d’utilisation commerciale. Via des plateformes telles que jamendo.com (10 000 albums disponibles). Myspace. Ainsi que, les plateformes de vente en ligne qui s’ouvrent désormais aux artistes indépendants. De la nécessité d’une maison de disques Cependant, ce réveil n’est pas unilatéral et les maisons de disques sont bien conscientes de la situation. Aussi, elles font des efforts pour relancer leur « attractivité ». CD collector. Interopérabilité. Streaming gratuit de musique. Surtout, le réseau de distribution et de promotion. Mais aussi, les événements physiques. Les opérations de co-branding. Et les ventes de produits dérivés sont autant de moyens que l’artiste seul ne peut se permettre de réaliser ou tout du moins pas aussi bien ; et cette distinction est très importante. Ainsi, aujourd’hui avec Internet et un bon ordinateur on peut tout faire soi-même ! Un Home Studio pour enregistrer et mixer mon CD. Un ami qui me développe mon site Internet. Mon auto-promo avec des sites web2.0. Et on attend que la mayonnaise prenne. Toutefois, bien que je sois le plus grand de tous les artistes, rien ne dit que j’ai l’expérience ; ou encore le talent nécessaire pour réaliser toutes ces étapes correctement. C’est ici que réside la nécessité d’une maison de disques : le talent de centaines de personnes au service du talent artistique. Sources : Télérama/ L'Obs

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