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Photo du rédacteurChristel Engström

Comment faire sonner son mix ? Comment faire un mixage radio ?

Dernière mise à jour : 15 nov. 2020

La compression du bus master, lorsqu'elle est utilisée correctement, peut vraiment aider à faire sonner votre mix. Toutefois, évitez d'utiliser systématiquement la compression. Trop de compression sur différentes pistes peut rapidement donner un mix plat, sans vie et unidimensionnel.



Comment faire sonner son mix ? Comment faire un mixage radio ?

Comment faire sonner son mix ? Astuces pour améliorer la qualités des mixages

Pour commencer, il est important de tester vos mix sur différents supports. En effet, c’est particulièrement important de vérifier ses mix sur le maximum de support possible car cela permet de se rendre compte si certaines fréquences peuvent prédominer ou au contraire manquer (influence de votre pièce). Aussi, c’est le meilleur moyen d’apprendre à connaître son système d’écoute et de pouvoir lui faire confiance par la suite. Un autre avantage est que parfois certaines idées peuvent surgir en écoutant en dehors du studio. Notre oreille est différente est devient attentive à d’autres choses.

Deuxièmement, vérifiez les niveaux… Ne mixez pas avec un volume trop élevé. En effet, vous n’avez pas besoin de dépasser les 90 db de niveau acoustique car c’est à ce niveau que vos oreilles seront au maximum de leurs capacités. Aussi, au-delà de ce niveau, elles se fatigueront très vite et vous risquez même de les abîmer. N’oubliez pas qu’à fort volume vous allez faire résonner votre pièce et accentuer le problèmes qu’elle peut comporter. Un trop fort volume peut donner une sensation de “mieux” qui n’est pas forcément justifiée.

Troisièmement, comme on vient de le voir, il est préférable d’écouter votre mix à un volume faible. En effet, cela permet d’identifier plus facilement les problèmes de balance, surtout le placement de la voix. A faible volume une voix paraîtra toujours plus “devant” contrairement à un volume élevé. Si vous arrivez à faire sonner votre mix à faible volume, il y a de fortes chances qu’il sonne bien à un volume élevé.

Quatrièmement, fermez vos yeux, ouvrez vos oreilles… Ainsi, essayez de mixer avec le minimum de distraction visuelle que possible, au moins une ou deux fois pendant votre processus de mixage. Vous serez étonné de l’objectivité que cela peut apporter. En effet, nous avons tendance à accorder beaucoup d’importance consciente à ce que nous voyons, alors, lorsque nous supprimons la stimulation visuelle, nous permettons à notre esprit conscient de se concentrer davantage sur ce que nous entendons.

Cinquièmement, basculez en mono, encore… Écoutez toujours votre mix en mono ! Aussi, assurez-vous que les aspects importants de votre mix, comme les voix, ne vous gênent pas lorsque vous sommez vos canaux gauche / droite. En effet, une vérification mono pourrait, au moins, vous aider à repérer un problème de phase dans votre mix.

Sixièmement, restez dans le contexte ! En effet, évitez de travailler sur un instrument en solo pendant trop longtemps. Ainsi, que vous souhaitiez ajuster l’égalisation ou la compression, évitez de le faire en solo. Rappelez-vous que le processus de mixage audio consiste à faire en sorte que de nombreux instruments différents fonctionnent ensemble. Par conséquent, modifiez un seul instrument, et vous avez un impact sur l’ensemble du mix. Ainsi, un instrument qui fonctionne très bien en solo ne fonctionnera pas forcément dans le contexte. De plus, vous verrez que vous aurez des réglages très différents que vous n’auriez jamais fait en solo.

Aussi, éloignez vous du L2 Ne gardez pas un limiteur du type “L2” sur votre bus master pendant le processus de mix. En effet, le limiteur rend difficile de savoir si des pics de volume dépassent les 0 dB numériques. Ainsi, vous risquez surtout de réduire considérablement la dynamique de votre mix, rendant votre analyse de la dynamique des pistes complètement fausse ! Aussi, même si vous aurez l'impression que cela sonne mieux avec, dites vous que cela sonne juste plus fort ! La compression du bus master, lorsqu’elle est utilisée correctement, peut vraiment aider à faire sonner votre mix.

Puis, gardez une oreille sur la compression… Il est important d'éviter d’utiliser systématiquement la compression ! Pourquoi ? Parce que trop de compression sur différentes pistes peut rapidement donner un mix plat, sans vie et unidimensionnel. Aussi, une trop grande compression entraîne une distorsion indésirable dans le bus master.

Pour finir, compressez pour élargir la dynamique N'hésitez pas à utiliser un compresseur pour augmenter la dynamique d’un instrument. En effet, un compresseur avec un temps d’attaque plus lent et un seuil très bas, pourrait aider à faire ressortir les transitoires d’un instrument terne qui manque de dynamique.

Dernière astuce ? Compressez par groupe En effet, il est préférable d'essayer de compresser les instruments à travers des groupes plutôt que sur leurs pistes individuelles. Ainsi, cela peut vous aider à obtenir des résultats plus naturels et plus cohérents. Il existe des cas où vous souhaitez ajouter de la compression sur des pistes individuelles. Je trouve que vous pouvez souvent créer des mix de sons organiques lorsque vous compressez des instruments en tant que groupes.

Comment faire un mixage radio ?

Le mixage est une étape clef dans le processus de production. Afin d’obtenir un son propre et de se faciliter la tâche au moment du mastering, il est important de suivre un certain nombre de règles.

5 astuces pour que toutes les tracks sonnent bien

1. Mixer à volume faible Avoir une hauteur limite sur le master est obligatoire à l’étape de mixage. Une manière simple et efficace pour garder de la marge est de diminuer chaque piste individuelle de son projet à – 6 db. De cette manière, vous vous assurez une hauteur limite sur votre master d’environ – 6 db, ce qui vous facilitera considérablement la tâche pour l’étape de mastering.

2. Garder les dynamiques En effet, la guerre des volumes est terminée ! Ainsi, pour les musiques actuelles il est primordial de conserver les dynamiques de vos morceaux. Il est fréquent de rencontrer des producteurs qui utilisent les compresseurs pour augmenter certaines pistes en volume, c’est une grosse erreur. Il est primordial de comprendre comment fonctionne un compresseur et quand l’utiliser. Pour résumer, si le volume audio d’une piste est trop faible, il faut régler le problème en utilisant les volumes des autres pistes, pas en utilisant un compresseur. Aussi, il est aussi important de rappeler qu’un compresseur est un outil formidable pour donner de la force à des prises live : guitare, voix ou tout autre instrument acoustique. Sur des instruments purement analogiques en revanche, les compresseurs sont beaucoup moins justifiés.

3. Utiliser EQs & Filtres intelligemment Les égaliseurs et les filtres sont probablement les outils les plus importants pour structurer un mix. En effet, il est important de comprendre que chaque instrument, chaque sample doit trouver sa place sur le spectre de fréquences. Ainsi, chaque piste de votre mix doit contenir un égaliseur ; ou un filtre audio. Savoir quelle partie du spectre de fréquences conserver et laquelle retirer peut prendre du temps, mais c’est indispensable pour mixer un projet.

Il est "obligatoire" d’utiliser ces outils pour éviter d’avoir des conflits entre pistes. Pro tips:

  • Utiliser des high-pass filters sur toutes vos pistes à l’exception des basses et des kicks

  • Réduire les fréquences non désirées plutôt que de booster celles à accentuer

  • Mettre un high-pass filter sur son master pour mixer les médiums et les fréquences aiguës

4. Répartir les sons dans l’espace audio Ainsi, répartir en stéréo les différentes pistes de votre projet est également un passage obligatoire pour obtenir un mix propre et précis. En effet, si vous laissez tout au milieu de l’image stéréo, votre musique sonnera brouillon et il sera difficile pour l’auditeur de séparer les différents instruments.Aussi, l’image stéréo est un super moyen de séparer des instruments qui jouent sur la même partie du spectre de fréquences. Donc, lorsque l’on répartit en stéréo, il ne faut pas hésiter à drastiquement déplacer les instruments d’un côté ou de l’autre (à l’exception des instruments basse fréquence que l’on laisse généralement au milieu). Aussi, il est aussi important d’écouter la version mono de ses productions. En effet, beaucoup de systèmes son en clubs utilisent des signaux mono !

5. Fini, les pistes en solo ! À l’étape de mixage, il est important d’écouter comment les pistes et les instruments s’imbriquent les uns avec les autres. Il est donc déconseillé de travailler sur des pistes en solo.

Source : blog.groover.co


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