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Photo du rédacteurChristel Engström

Ecce Terra : Une voix qui dénonce en musique.. Interview en "Fort Intérieur"


A l'occasion de la sortie de leur premier projet sur les plateformes digitales, rencontre avec Bastien, membre du groupe "Ecce Terra". Ce trio issu de la rencontre initiale de deux guitaristes sur le territoire aixois, nous a accordé une interview... en "Fort intérieur". Tel est le nom de leur premier EP sorti en Mai 2018, qui nous dépeint le caractère du groupe, un style musical entre Instinctive folk et chanson française, accompagné de textes poétiquement engagés.


Interview ECCE TERRA – 1er EP « Fort Intérieur »

Salut Bastien, peux-tu nous décrire brièvement ton groupe de musique ?

Ecce Terra est le fruit d’une rencontre entre Hugo (20 ans) et Bastien (moi-même, 27 ans) en octobre 2016. Notre désir commun fut le suivant : créer un univers musical où l’expression des mots effleure les frètes des guitares : tantôt poétique, tantôt enragé, parfois fantaisiste… Les pleins et les déliés de la vie dirons-nous.

D’où vient votre nom "Ecce Terra" ? Et ou vous êtes-vous rencontrés ?

Ecce Terra signifie en latin : Voici la Terre. Une façon de se présenter comme de simples habitants de cette planète, traversée par la vie et tout ce qu’elle comporte, tout cela retranscrit en mots et mélodies.

Mis à part cela, on s’est rencontré avec Hugo sur un site de rencontre mythique (et musical...) tout en ignorant que cela allait nous apporter une aussi belle expérience.

Nous avons directement réussi à nous connecter sur une même dynamique et en 4 mois, on entamait notre premier concert. Nous avons trouvé beaucoup de petites scènes locales sur lesquelles nous pouvions nous expérimenter jusqu’à la venue de notre percussionniste Camille. Il a su apporter à notre musique du rythme, de l’énergie et des ambiances. Et aujourd’hui nous avons le plaisir de diffuser notre premier EP de 4 titres.


Peux-tu nous détailler ton parcours personnel ?

Alors mon parcours est assez particulier étant donné que j’ai toujours baigné dans un univers musical. Quand j’étais tout petit, j’écoutais étrangement Fernandel et Henri Salvador, j’adorais leur façon de jouer avec les mots et de se mettre en scène. J’en faisais carrément des petits spectacles. Ensuite dès 8 ans, j’ai débuté l’apprentissage de la batterie, tout en jouant dans une harmonie municipale au poste de percussionniste. A 14 ans mon premier groupe de rock et à 20 ans ma première expérience en groupe professionnel de hardrock en tant que batteur.

En parallèle, j’ai débuté la guitare dès mes 15 ans et expérimenté de nombreux projets acoustiques en homestudio avec un frère de son, durant les premières années de ma vingtaine. Etant complètement hétéroclite, j’ai également expérimenté l’univers électronique sur des samplers live touchant au dub, à la trance jusqu’à la hardtek.

Mon oreille a donc très vite été exposé à des sources musicales diverses et variées. Mais étant plus implanté dans l’aspect instrumental de par ma pratique, je ressentais le besoin profond d’exprimer mes mots et... "mes maux" sur mes propres mélodies.

Hugo, quant à lui, se revêt d’une formation de guitariste classique mais également comme moi, il a expérimenté plusieurs groupes de rock en tant que bassiste.

Quelles sont tes principales inspirations ?

Indéniablement, des génies du verbe tels que Serge Gainsbourg, Alain Bashung et Renaud. Beaucoup d’autres m’inspirent toujours tels que Brassens, Higelin, la Rue Ketanou, Tryo et dans le domaine de la chanson française j’en passe. Le rap m’influence quand c’est bien écrit. Tout jeune, j’écoutais déjà Mc Solaar, qui joue avec les mots plus que les idées, un concept que j’adore.

Concernant l’aspect instrumental, j’aime beaucoup de styles musicaux différents. J’adore piocher des grilles d’accord dans le flamenco ou la musique afro-cubaine. Je suis un grand fan de reggae et je me prosterne devant la magie du jazz manouche autant que la musique classique. J’ovationne le rock’n’roll et le blues et voue un culte de jeunesse au métal et au grunge. Je suis un peu un canal musical dans lequel tout se mélange et se construit ! (rires)

Je sais que Hugo a été bercé et reste subjugué par des icônes tels que Kurt Cobain et Jim Morrisson. Ses goûts des mots, sa jeunesse et son talent musical se mélangent dans un merveilleux cocktail trinquant avec le mien.



Quels sont vos prochains projets ?

Après la sortie de ce premier EP symbolique, nous voulons offrir à ceux qui nous écoutent, encore plus de chansons. C’est pourquoi nous fixons pour cette fin d’année ou le début de l’année prochaine, la sortie de notre premier album ! Il comportera environ 12 titres supplémentaires, je n’en dis pas plus pour le moment… Nous jouerons quelques dates en été mais le reste de l’année sera vraiment consacré à l’enregistrement que nous faisons petit à petit.

Comment vois-tu votre groupe dans deux ans ?

Dans deux ans, je nous vois bien être en train de débuter l’enregistrement du deuxième album avec pourquoi pas un contrebassiste et un violoniste, ce serait classe. J’aime faire évoluer les mélodies à travers de nouveaux instruments, de nouvelles formations… Tout est possible.

Je nous vois bien également arpenter les routes au gré des concerts à travers la France et pourquoi pas autres pays francophones. Quelques clips par-ci, par-là et pourquoi pas une émission télé consacrée à nous ? (rires)


Pour suivre Ecce Terra :

- Leur compte Instagram - Leur compte Facebook

- Leur chaîne Youtube

Pour écouter leur premier EP "Fort intérieur" :

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